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À propos de moi

Je m'appelle Sylvain Derre, professeur de yoga traditionnel et médium. Une de mes caractéristiques principales est l’appel profond que je ressens depuis toujours à donner du sens à la vie, à comprendre mes fonctionnements, et par extension ceux de l’humain et de l’univers. J’ai en moi un désir ardent de laisser émerger la sagesse, le bonheur, la joie, la liberté, la paix, et de libérer ce qui peut entraver ces concepts. C’est clairement ma mission de vie.



Sylvain Derre - Professeur de yoga et médium à Harchies, Eugies, Genly, Quaregnon, Gussignies
Sylvain Derre - Professeur de yoga et médium à Harchies, Eugies, Genly, Quaregnon, Gussignies


Mes racines


Je suis né en 1985 à Mons, en Belgique, et j’ai grandi à Grand-Reng, un village situé à la frontière française, à 20 km de Mons.


Mes parents ont toujours été  investis bénévolement dans de nombreuses activités et associations locales. L’entraide et la solidarité sont des valeurs profondément innées et ancrées dans ma famille.


Dès mon plus jeune âge, j’ai rejoint le mouvement de jeunesse du village :  Le Patro. De 5 à 25 ans, j’y ai été animé, puis animateur, coordinateur, président, formateur… au niveau local, régional ou fédéral. C’est là que j’ai appris à créer du lien, écouter, transmettre, gérer des projets, former, prendre soin des autres. Ça a été ma première école de démocratie, de recherche de sens et d'exploration du monde, ainsi que ma première école d'engagement en tant que citoyen responsable et actif.


J’aimais m’exprimer physiquement ou à travers des formes créatives. J’ai reçu une éducation musicale classique et une éducation sportive, qui ont nourri très tôt ce besoin d’expression.


Mais la vie m’a amené à vivre parallèlement, durant mes 20 premières années, de nombreux événements traumatisants, terrorisants. Et à l’adolescence, je me suis perdu sur le chemin de mon authenticité, tiraillé entre les valeurs du monde extérieur et ma vérité intérieure. Mon esprit s’est fortement fracturé à cette époque.


C’est ainsi que s’est créé le socle de départ d'un très grand conflit intérieur et d’un état de stress qui ont fortement impacté ma vie entre mes 20 et 30 ans.


Mes premières explorations de la vie d’adulte


Au moment de choisir mes études supérieures, cela faisait plusieurs années que j’avais acquis une intégration sociale en m’adaptant à mon environnement, abandonnant ce que j’étais profondément.


J’étais très stressé à cette époque mais je ne comprenais pas pourquoi. En fait, j’avais développé une grande peur irrationnelle de perdre cette intégration sociale. Le choix de mes études supérieures a été guidé par cette peur. J’ai suivi un chemin qui me semblait « raisonnable ».


Mes premières années en tant qu’employé ont été intensément stressantes. Je m’épuisais dans des tâches qui ne me nourrissaient pas, et je ressentais un grand vide sans vraiment comprendre pourquoi. En plus, le monde professionnel, le monde capitaliste et de consommation, et le monde adulte que je découvrais ne me convenaient pas du tout. Tout cela manquait cruellement de sens pour moi.


Mon corps commençait à s’exprimer. Mon ventre était toujours douloureux et on m’avait diagnostiqué un côlon irritable.


Mon burn-out : un effondrement comme appel intérieur


Ce contraste entre mes aspirations profondes et ma réalité quotidienne s’est intensifié au fil du temps.


À 23 ans, j’ai commencé à sombrer dans ce que l’on nomme aujourd’hui un burn-out profond. À l’époque, le concept même de burn-out n’existait pas encore dans les discours courants. Il fallait simplement continuer à travailler, stressé ou pas.


J’ai alors traversé une période marquée par des pertes importantes de facultés mentales et physiques : pertes de mémoire, confusion mentale et émotionnelle, désorganisation profonde, désorientation géographique, isolement, et une fatigue extrême, à la fois corporelle et psychique.


Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait et je manquais cruellement d’aide adaptée. Ce n’est que plus tard, quand le terme “burn-out” a commencé à émerger — autour de mes 28 ans — que j’ai pu poser des mots sur ce que j’avais vécu.


Je sais aujourd’hui qu'il ne s’agissait pas simplement de fatigue ou de surmenage, mais d’un appel intérieur étouffé trop longtemps. Mon corps, mon esprit, mon être tout entier réclamaient un autre chemin.


Mes premières expériences professionnelles, bien que déstabilisantes et épuisantes, m’ont permis de prendre conscience du décalage entre ce que je vivais et ce que mon être profond cherchait à vivre. C’est ce contraste qui a ouvert la porte à une quête de recentrage et de vérité intérieure.


Mon corps en alerte : de l’irritation à la maladie chronique


Au fil de ma période d’employé en burn-out, mes douleurs digestives sont devenues quotidiennes et invalidantes. Mon ventre était constamment en souffrance. On m’avait d’abord diagnostiqué un côlon irritable, mais les symptômes se sont aggravés au fil des années.


À l’âge de 27 ans, on m’a diagnostiqué une Rectocolite Hémorragique (RCUH), une maladie auto-immune inflammatoire du système digestif. Cette maladie est aussi douloureuse que déroutante. Mon corps hurlait ce que je n’avais pas encore su entendre pleinement. Il portait en lui une mémoire profonde de stress, de peurs, de tensions intérieures et de refoulements accumulés.


Ce diagnostic de la RCUH a été un choc, mais aussi un signal d’alarme supplémentaire. Il a ancré en moi l’urgence d’explorer une autre voie pour me guérir non seulement physiquement, mais émotionnellement, énergétiquement et spirituellement.


Mes 2 piliers de guérison : le yoga et la psychologie transpersonnelle


Après plusieurs années d’errance, deux approches m’ont permis de retrouver un axe clair :le yoga traditionnel et la psychologie transpersonnelle.


Ces deux chemins sont venus à moi presque en même temps, et se sont naturellement rejoints dans mon parcours.Ils ont agi comme deux langages complémentaires :


Le yoga m’a reconnecté à mon corps, à mon souffle, à l’instant présent,


La psychologie transpersonnelle m’a permis de comprendre mon histoire, d’explorer mon inconscient, et de mettre du sens sur mes vécus les plus profonds.


Tous deux m’ont appris à observer avec bienveillance, à lâcher l’identification au mental, à reconnaître les mémoires en moi, et à traverser ce qui avait été figé.


De ma découverte du yoga à mes débuts de professeur


Mes premières recherches pour pallier à mon stress intense m’ont rapidement mené à la méditation.  J'avais envrion 24 ans. Lors de ma toute première expérience, j’ai ressenti instantanément, en quelques secondes, une très haute énergie vibratoire venir du ciel et se connecter à mon corps. C’était ma première expérience mystique. Je n’avais jamais entendu parler de quoi que ce soit dans ce domaine. Le lendemain, je commençais à pratiquer le yoga, et je remarquais que chaque concept du yoga, chaque exercice, étaient innés chez moi, comme si j’avais toujours été un yogi. J’avais la sensation de me souvenir de quelque chose de familier, comme si j’avais toujours connu cette sagesse. C'était une véritable révélation, un basculement profond dans ma vie. Autre chose, une autre vie, bien plus agréable, existait. Je me souviens que cela m’a rendu l’espoir. Et je n’ai plus pensé qu’à une chose : en savoir davantage.


J’ai découvert rapidement le yoga traditionnel de Sivananda peu après cette ouverture. En 2013, j’ai suivi une formation intensive dans un ashram en France pour devenir professeur de yoga. Et depuis 2014, j’enseigne le yoga à temps plein. Je propose chaque semaine 10 à 15 cours, en lien direct avec ma propre pratique quotidienne et ma propre histoire.


De ma découverte de la psychologie humaniste et transpersonnelle à la guérison... et à la médiumnité


Dans ma recherche de guérison profonde de la RCUH, j’ai découvert la psychologie humaniste et transpersonnelle, un courant qui relie le corps, l’émotion, l’esprit et l’âme.


Un livre m’a particulièrement marqué à cette époque : La puissance des émotions de Michelle Larivey. Ce livre m’a permis de poser un regard complètement nouveau sur mon monde intérieur. Il m’a appris à accueillir les émotions comme des guides, plutôt que comme des faiblesses à corriger. Ce livre reste encore aujourd’hui un outil précieux sur mon chemin.


Peu après, j’ai découvert le centre IPHT à Nantes (Institut de Psychologie Humaniste et Transpersonnelle, inspiré largement par les travaux de Carl Jung). Dès les premières lectures sur leur site, j’ai ressenti un profond appel intérieur. Je me suis inscrit à leur formation dès 2013. Ce parcours, fondé sur l’introspection, m’a permis d’explorer les couches profondes de mon inconscient, à travers des outils comme les rêves éveillés ou la visualisation créatrice. Bien que je n’aie pas terminé cette formation, elle m’a profondément transformé.


Lors d’une séance, j’ai pu remonter à l’origine symbolique et inconsciente de ma maladie auto-immune. J’ai pu poser une action intérieure sur cette mémoire… et j’ai ressenti une libération immédiate. Ce fut un tournant dans mon parcours.


Cette plongée dans l’inconscient a ouvert en moi de nouvelles portes de perception. Elle a aussi été une révélation, car j’ai constaté que cette manière d’explorer les profondeurs de l’âme était directement innée chez moi. Elle a réveillé ma médiumnité, que je portais en moi sans le savoir, et m’a amené à explorer plus en profondeur les mémoires, les émotions cristallisées, les liens transgénérationnels, les archétypes, les chakras et les vies antérieures.


Une vie d’introspection et de soins


Lorsque les symptômes physiques de la RCUH ont disparu, une autre couche de guérison est apparue : celle de l’inconscient.

Un vaste monde s’est ouvert. Derrière la maladie se cachaient de nombreuses problématiques enfouies : peurs profondes, croyances limitantes, mémoires anciennes et charges émotionnelles non digérées. Heureusement, depuis que j'ai environ 25 ans, je me fais accompagner par des thérapeutes de différentes traditions : Reiki, kinésiologie, soins chamaniques, Theta Healing, soins vibratoires,... en parallèle de la psychologie classique.


En moyenne ces 15 dernières années, deux soins par mois m’ont guidé, soutenu, enseigné.

C’est ainsi que j’ai pu guérir notamment un nombre incalculables de mémoires karmiques et transgénérationnelles. Chaque soin était une guérison bien sûr, mais aussi une porte vers une prise de conscience, une libération, une meilleure connaissance de moi-même.

Ce travail en profondeur m’a appris énormément sur les énergies, les mémoires, l’invisible et la médiumnité. Il m’a permis de développer ma propre sensibilité, mon propre langage intérieur. Et c'est naturellement que je me suis formé à plusieurs de ces approches : le Reiki (niveaux 1, 2 et 3), une méthode japonaise de rééquilibrage énergétique par imposition des mains, et le Theta Healing, une technique de guérison spirituelle par l’accès à l’état thêta du cerveau, permettant d’identifier, de transformer et de libérer des croyances inconscientes.


J’ai appris à rencontrer mon inconscient, à l'accueillir, à le transcender. Et je continue encore aujourd’hui ce travail d’exploration et d’intégration. Heureusement, en + d'être libérateur, cela me passionne.


Ma vision du vivant


Je crois profondément que chaque être vivant porte en lui un potentiel d’éveil, et que notre chemin de vie est de nous reconnecter à la conscience, à l’amour, à notre vraie nature. Je pense que là réside le bonheur. ❤️

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