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Comment le yoga apaise l’égo


L’égo se construit à partir de nos expériences, de nos blessures, de nos peurs et de nos conditionnements. Il nous protège, certes, mais il nous enferme aussi dans des schémas de réaction. Parfois, il suffit d’un mot, d’un geste ou d’un souvenir pour que tout se tende à l’intérieur : le mental s’agite, les émotions s’emballent, et la paix s’éloigne.


Le yoga, lorsqu’il est pratiqué dans sa dimension profonde, ne cherche pas à « détruire » l’égo, mais à l’apaiser. Il nous aide à l’apprivoiser en nous reconnectant à la mémoire du corps, là où nos souvenirs, nos émotions et nos blessures s’impriment depuis toujours.




Le corps, mémoire vivante de l’âme


Chaque muscle, chaque fascia, chaque respiration porte une trace de notre histoire. Lorsque nous pratiquons le yoga avec lenteur, conscience et respect, nous laissons ces empreintes se révéler.

C’est un processus doux : au fil des postures, les tensions se relâchent et des souvenirs oubliés peuvent remonter. Pas forcément sous forme d’images claires, mais comme une sensation subtile, une émotion, un frémissement, un fourmillement.


Le yoga ne force pas ces réminiscences. Il les accueille.

Et dans cet espace d’accueil, quelque chose de précieux se passe : notre enfant intérieur, cette part libre, sensible et spontanée de nous-mêmes, commence à se sentir écouté, reconnu, respecté.

Il n’a plus besoin de crier pour exister.

Il peut simplement se libérer, en douceur.


C’est là que commence la véritable guérison : en cessant de résister à ce que le corps nous raconte, nous laissons le passé se digérer. Le mental s’apaise, et l’égo, qui cherchait à se défendre, retrouve sa juste place.




L’étirement des muscles respiratoires : une clé essentielle


Ce processus d’apaisement se vit tout particulièrement à travers l’étirement des muscles respiratoires ( le diaphragme thoracique, le périnée, les psoas, le larynx, le pharynx…)

Ces zones sont comme des ponts entre le corps et la mémoire émotionnelle.

Quand elles se détendent, la respiration devient plus ample, plus profonde, plus libre.


Dans ces moments, le souffle traverse les couches du passé.

L’expiration devient un lâcher-prise, une libération.

L’inspiration devient un accueil, un retour à soi.


Et c’est souvent dans les temps de relaxation, ces moments où le corps s’abandonne complètement au sol, que le travail le plus profond s’opère. Le corps relâche, les diaphragmes s’étirent naturellement, et l’énergie se remet à circuler. C’est là que le mental décroche, que l’égo s’adoucit, que la paix s’installe… et que l’enfant intérieur respire enfin librement.




Lâcher prise, c’est accueillir


On cherche souvent à « lâcher prise » par la volonté. Pourtant, le véritable lâcher-prise ne se commande pas : il émerge spontanément lorsque tout l’être entre dans l’acceptation.

Le yoga nous y conduit pas à pas.

En respirant, en observant, en laissant faire.


À mesure que le corps s’ouvre, le cœur s’ouvre aussi.

Et dans cet espace, les souvenirs peuvent remonter sans heurt, sans drame. Ils ne nous blessent plus. Ils se dissolvent, simplement, parce qu’ils sont enfin accueillis avec douceur et conscience.




Le yoga, un chemin vers la paix intérieure


Apaiser l’égo, ce n’est pas renoncer à soi. C’est retrouver notre vraie nature, celle qui est libre, calme et aimante.

Le yoga nous offre cette possibilité : il nous ramène à la présence, à la respiration, à la mémoire du corps.

Il nous apprend à écouter sans juger, à ressentir sans résister, à exister dans la paix.


Alors, peu à peu, l’égo cesse de lutter.

Il s’incline devant quelque chose de plus grand : la conscience, la paix, la vie, le bien-être procuré par les exercices.

Et l’enfant intérieur, enfin apaisé, peut simplement être.




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Chaque petit geste aide vraiment à rendre mon travail plus visible et à faire circuler davantage de paix et de conscience.

 
 
 

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